Gingivite : nouvelles notions en matière d’inflammation et de maladie parodontale

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Aujourd’hui, le rôle de l’inflammation chronique et les changements que celle-ci peut causer, tant dans la cavité buccale que dans l’ensemble du corps, se trouvent au premier plan de la médecine dentaire, et les connaissances à ce sujet ne cessent de progresser. Grâce à ces articles informatifs, vous pouvez maintenant acquérir une meilleure compréhension qui vous aidera à traiter de façon plus efficace vos patients atteints d’une inflammation gingivale. Vous pouvez accéder à cet article – d’abord paru dans le supplément de juillet 2004 du Compendium of Continuing Education in Dentistry sous le titre « Gingivitis: An Inflammatory Periodontal Disease » – en ligne au www.ColgateProfessional.com ou en téléphonant à votre représentant Colgate.

 

L’inflammation est une réaction physiologique locale de protection contre une blessure ou une infection. Les signes cliniques typiques qui caractérisent l’inflammation sont la chaleur, la rougeur, l’enflure, la douleur et la perte de fonction. Durant le processus inflammatoire, les cellules et les substances chimiques qu’elles sécrètent tentent de détruire, de diluer ou de bloquer l’agent nocif. Une succession d’événements biochimiques entraîne la dilatation des vaisseaux sanguins; ces derniers deviennent plus perméables, ce qui engendre l’activation du système du complément, du système de coagulation et du système kinine. Le résultat final est le retour de la fonction par la régénération ou la réparation des tissus touchés. Dans certains cas, l’inflammation peut se prolonger durant un long moment, entraînant des conséquences fâcheuses pour le tissu local et pour l’ensemble du corps. Le but de cet article est de permettre une compréhension élémentaire simplifiée de la façon dont fonctionne le processus inflammatoire dans le corps humain.

 

CE2 — Inflammation parodontale : de la gingivite à la maladie générale?

Frank A. Scannapieco, DMD, PhD

Ces dernières années, un regain d’intérêt s’est manifesté pour les effets généraux des infections buccales, comme les maladies parodontales. On désigne collectivement par « médecine parodontale » l’étude des différents moyens par lesquels les infections et l’inflammation parodontales peuvent agir sur un éventail d’affections générales. Le parodonte réagit au biofilm dentaire (plaque dentaire) en enclenchant le processus inflammatoire. Les biofilms dentaires libèrent divers produits biologiquement actifs, comme les lipopolysaccharides bactériens (endotoxines), les peptides chimiotactiques, les toxines protéiques et les acides organiques. Ces molécules stimulent l’hôte pour que celui-ci produise différentes réactions, dont la production et la libération de puissants agents nommés cytokines. Ces derniers comprennent l’interleukine-1 bêta, l’interleukine-8, les prostaglandines et le facteur de nécrose tumorale alpha. Ces molécules peuvent entraîner différentes réactions parodontales, allant de la gingivite bénigne à la parodontite grave et destructrice. Ces produits et réactions de l’hôte, ainsi que divers autres, sont susceptibles d’influencer les mécanismes de plusieurs affections importantes, comme l’athérosclérose, l’inflammation muqueuse et les accouchements prématurés. Le but de cet article est d’analyser les voies biologiques par lesquelles les maladies parodontales sont susceptibles d’influencer ces processus pathogéniques.




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